E46: Mercredi 16 mars // Lake City – Lee

71,1km – 9H41′

Comme un mercredi

Une constante ces derniers jours, la suée arrive, les jambes flageollent dès le premier kilomètre. Et pourtant Serge est parti en mode pré-chauffage, marchant et trottinant, question de voir si en laissant le corps se mettre en mouvement doucement, cela pouvait éviter ce désagrément, mais que nenni. Serge pense que son corps a besoin d’éliminer la chaleur accumulée la veille et que la nuit ne suffit pas à tout évacuer. Le radiateur interne semble grippé chez Monsieur Serge ! Bref, un coup de coca, de sucré et cela repart pour une nouvelle journée avec 2 villes traversées aujourd’hui, Lake City au 10ème km et Live Oak au 44ème km.

Lake City où je refais quelques courses dans un grand supermarché, où l’eau est moins chère que dans les stations – services (jusqu’à 4 fois moins) et où il y a du choix, car il y a plusieurs sortes d’eaux : l‘eau distillée, l’eau purifiée et enfin la Springs Water que j’associe à l’eau minérale et qui est souvent un peu plus chère. C’est cette dernière que je prends car les autres arrivent à avoir le goût plastique du bidon… Il existe aussi de l’eau pétillante locale, du Perrier et de la San Pelligrino, une marque française pour l’eau plate, l’Evian. Tout ce choix ne se trouve que dans les grands magasins et les grandes enseignes et les prochains jours, nous ne devrions croiser que peu de grandes villes, du coup c’est l’heure de faire le plein.

Live Oak, la jonction entre Lee Av et la US 90 marque le passage des 3000km. Une petite photo et hop c’est reparti, Serge semble avoir un train à prendre… J’en profite pour faire un coucou à Lee, qui a renoué avec les traductions en anglais de mes textes depuis notre arrivée sur le sol américain, comme au bon vieux temps et je trouve cet échange toujours aussi agréable et stimulant. Merci Lee!

Passé Live Oak, la US 90 est ennuyeuse et puis il fait lourd, ça vous plombe le cerveau. Jusqu’au passage d’un train et là le sourire revient car on adore les trains américains, majoritairement des trains de marchandises, toujours très longs et qui nous font « coucou » au passage. On a le temps de les voir passer ou plutôt nous dépasser car ils sont très lents. Les trains de passagers sont quasiment inexistants, compte tenu des distances, les gens prennent l’avion. Moralité de cette histoire : le passage d’un train peut vous redonner le sourire. Il n’y a pas de petits bonheurs !

Enfin, après les orangers, les lacs, le monde des chevaux, nous voici en plein coeur d’une nichée d’églises. Les  croyants pratiquants n’ont que l’embarras du choix pour choisir leurs églises qui sont légion dans ce secteur. Il n’y a pas une rue, ni une route qui n’indique pas une église. S‘il y a des églises Adventist, Catholiques, la majorité sont des églises Baptistes. Et je viens d’aller rassasier ma curiosité pour savoir ce qu’était le courant Baptiste, car il ne s’agit pas d’une religion. De peur de vous fatiguer, j’en resterai là, et si le sujet vous intéresse, allez voir sur le net….

Données de la montre Epix: Garmin Connect

Parcours du Jeudi 17 mars: Etape 47